Ce que révélait l’article 19 de la loi SREN

Par l’article 19 de la loi SREN, le gouvernement Attal placé sous la supervision d’E. Macron, a révélé son mépris et sa volonté de réduire les libertés ; et cela, tant dans le domaine public, mais aussi dans le domaine privé.

De plus, le recours à une amende forfaitaire d’un montant exorbitant, pour un délit d’outrage laissé à l’appréciation d’un fonctionnaire de police, rompt l’égalité devant la loi, nombreux étant les gens du peuple n’ayant pas la possibilité de faire valablement appel devant la justice. Une rupture d’égalité dénoncée par la défenseuse des droits Claire Hédon elle-même, puisqu’elle recommande de mettre fin à cette pratique de l’amende forfaitaire délictuelle, notamment en raison de son caractère inégalitaire.

En cela, Macron et consorts poursuivent la course sur une trajectoire engagée depuis plusieurs décennies par nos gouvernements successifs : Celui de vider de sens les principes de libertés, ce qui en révèle l’autoritarisme. Et cela y compris dans le domaine privé, une pente empruntée ne pouvant être qualifié autrement que par le terme totalitariste. Dès lors, lorsque des dirigeants en viennent à remettre en cause avec tant d’insistance ces principes fondamentaux, alors c’est que rien ne peut plus aller, car « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, [car ils formalisent], les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme » [déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789].

Lorsqu’un système en vient à saper les fondements sur lesquels il repose, alors c’est qu’il est décadent, en fin de vie. Ce coup-ci l’article de loi liberticide a été retoqué par le Conseil Constitutionnel : Et la prochaine fois ?

Consulter le Mémoire de Recours Constitution sur le sujet